Bientôt un cadre national pour gérer les Bientôt un cadre national pour gérer les espèces invasives
La proposition de loi déposée début novembre a été étendue à d'autres plantes et ravageurs.
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A l'initiative d'Alain Moyne-Bressand, député de l'Isère et président du Comité parlementaire de suivi du risque ambroisie et autres espèces invasives, 44 députés ont cosigné une nouvelle proposition de loi, déposée le 5 novembre à l'Assemblée nationale. Cette dernière vise à lutter contre les espèces végétales et animales, dont la prolifération nuit notamment à la santé humaine.
Une première version avait déjà été rejetée en décembre 2013 par le Parlement car elle avait été jugée trop restrictive. Ainsi le nouveau texte proposé s'intéresse non seulement à l'ambroisie à feuille d'armoise et aux autres espèces du genre ambroisie (trifide, à épis lisses...), mais également au datura, à la renouée du Japon, à l'orobanche ou encore à la berce du Caucase. Mêmes les espèces animales telles que les chenilles processionnaires du pin et du chêne... doivent aussi être prises en compte dans cette nouvelle proposition de loi, qui devrait être examinée début 2015.
12 MILLIARDS D'EUROS
La prolifération de ces espèces demeure en effet problématique pour l'environnement et pour la santé humaine. L'allergie à l'ambroisie toucherait ainsi entre 6 et 12 % de la population française. La renouée du Japon est quant à elle dotée d'une forte capacité d'adaptation et se révèle une redoutable concurrente pour les autres espèces.
Cette loi, si elle est adoptée, devrait donc apporter une réponse efficace pour gérer les espèces invasives. D'ailleurs, le risque est également pris au sérieux en Europe (lire l'encadré). L'impact économique demeure effectivement important : le coût de la gestion des plantes envahissantes est un gouffre à l'échelle de l'Union européenne et est estimé à 12 milliards d'euros par an.
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